dimanche 8 janvier 2017

COURONNE ET GALETTE DES ROIS

Comme chaque année je suis en retard pour vous présenter le bricolage de la couronne des rois.... mais d'un autre côté ça devient un peu l'anarchie cette fête :  j'ai vu des galettes en vente bien avant Noël !
D'ailleurs nous, on en mange au moins une tous les weekends jusqu'au mois de février ... et oui, il faut savoir se faire plaisir !  

Mon conseil du jour : la vie est courte alors commencez par le dessert !

Bon, j'exagère je ne suis pas gourmande à ce point mais il est vrai que je n'ai jamais, JAMAIS, compris cette idée de garder le meilleur pour la fin. Je ne pense pourtant pas être démesurément impatiente mais je trouve que la faim augmente le plaisir gustatif. D'ailleurs il parait que l'odorat est plus développé quand on a le ventre vide, comme un instinct ancestral de chasseur de mammouths entrain de flairer une proie !

Alors d'une manière générale : commencez toujours par le meilleur, ne repoussez pas vos beaux projets, n'ajournez pas la réalisation de vos rêves... soyez même déraisonnable parfois ! La vie est courte, la vie est belle et c'est un long voyage qu'on ne fait qu'une fois, alors il ne faut pas le rater.

Raison de plus de préparer encore des galettes dans les semaines à venir et d'avoir ainsi l'occasion d’organiser des tas de goûters entre amis pour fêter le commencement de la nouvelle année dans la joie et le plaisir des sens !





mercredi 4 janvier 2017

BERLIN

Nous avons terminé l’année 2016 à Berlin. Mauvaise pioche me direz-vous, car après l’attentat du 19 décembre cela ne ressemblait plus à une destination idéale pour terminer une belle année. Si tant est qu’elle existe bien quelque part cette destination IDÉALE… car au final, est-ce vraiment la destination qui importe ou le voyage en lui-même ? Chaque voyage a quelque chose d’idéal à partir du moment où il nous emmène sur des chemins de traverse, hors de notre vie confortable, à la découverte d’une nouvelle réalité qui repousse l’horizon de notre monde.
Et Berlin, j’y suis partie à reculons en pensant trouver la ville et les cœurs gelés. Et pourtant, jamais la petite phrase de Sénèque que j’aime tant n’avait autant pris son sens : « La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, mais c’est d’apprendre comment danser sous la pluie ». 
Aucun malheur ne devrait nous empêcher de vivre et d’être heureux. Et c’est bien cela que j’ai vu. Les marchés de noël étaient pleins, les enfants riaient en mangeant des marrons chauds et les berlinois se préparaient à fêter cette nouvelle année dans les rues sous un déluge de feux d’artifice. Et cette année plus encore, comme s’il fallait montrer aux yeux du monde que jamais rien ni personne ne les empêchera de danser sous la pluie, une pluie de lumière pour l’occasion.
Si vous n’êtes jamais allé à Berlin pour un réveillon du nouvel an vous ne me croirez pas si je vous dis que pendant 12 heures d’affilés des feux d'artifice ont été tirés par des millions de gens descendus dans les rues comme pour une gigantesque révolution avec pour seules armes des fusées multicolores ! Quelle folie, quelle effervescence, c’était surréaliste et complètement délirant. Euphorisant, c’est le mot ! Un feu d’artifice c’est beau, mais des milliers de feux tirés simultanément et sans discontinuer c’est un éclatement de joie indescriptible…
Et là, tu te rends compte à quel point tu as besoin de cette joie pour être heureux. C’est une évidence dit comme ça et pourtant je trouve que l’on oublie de la chercher cette joie qui est souvent juste sous nos yeux. Une joie que cette nuit-là j’ai vue et entendue dans les rues de Berlin, mais que je trouve aussi en écoutant de la musique, en regardant une belle œuvre (aaah le buste de Néfertiti au Neue Museum ! ) ou en bricolant avec mes enfants… Et maintenant que j’y pense, cette même joie je l’ai ressentie enfant en assistant à la télévision à la chute du mur de Berlin !
Dans l’appartement où nous logions, il y avait justement un tableau « fait maison » s’inspirant des graffitis dessinés sur le mur de Berlin, dans une magnifique superposition de papiers déchirés. Le mur de Berlin ou du moins ce qu’il en reste, est devenu aujourd’hui la plus grande galerie d’art du monde à ciel ouvert. Symbole de la liberté retrouvée, des artistes connus ou anonymes ont graffé et peint des phrases er des scènes évoquant l’espoir de voir l’humanité bâtir un monde meilleur… plutôt qu’un mur.
C’est beau et poignant.
Mon premier bricolage de cette année sera donc inspiré par ce mur….

A tous, je vous souhaite une belle année 2017

Vous aimerez peut-être :